mardi 21 août 2007

Bulbes dorés encore


Et difficile de trouver plus imposant : la cathédrale du Christ Sauveur (tiens, un nom bien commun finalement). Il y a vingt ans, en ce lieu, se trouvait la plus grande piscine de Moscou, un trou aussi profond que la cathédrale est haute ou presque. La cathédrale n’est qu’une reconstruction – à l’identique – de l’original datant du dix-neuvième. Car en 1931, Staline, excédé par ce symbole religieux l’a rasé pour construire un palais à la gloire du communisme – un palais trop ambitieux, les berges de la Moskva n’auraient jamais supporté son poids, les caisses de l’état probablement pas non plus, et du coup, il n’a jamais vu le jour… mais quand ils s’en sont rendu compte, la cathédrale était rasée et les fondations du palais creusées. Alors, ils en ont fait une piscine.
Comme d’autres monuments ayant connu le même sort, la cathédrale a bénéficié d’un élan de « retour à avant » dans les années 90 et a été reconstruite. Copie ou pas, il faut bien admettre qu’elle en impose, à l’extérieur comme à l’intérieur : marbres, peintures, dorures et icônes, icônes, icônes.
Pour le reste de l’après-midi, suffit les « icôneries » : direction le Musée des Beaux-Arts Pouchkine pour admirer quelques chefs-d’œuvre internationaux (Monet, Manet, Picasso, Renoir, Chagall, …)

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