dimanche 30 septembre 2007

Re-bonjour Pékin !

De retour à Pékin après notre séjour d’avril. Nous guidons nos compagnons de route Ina et Andreas au travers du métro et des rues bondées pour finalement atteindre le Leo Guesthouse qui était plein lors de notre dernier passage.


Le Leo a maintenant le malheur de figurer dans la version 2007 du Lonely Planet, il y a des chambres libres, nous en visitons deux assez sombres et discutons du prix qui augmente de 30% durant la semaine pour cause de fête nationale (du 1 au 7 octobre). Nous demandons pourquoi, la demoiselle répond que c’est parce que tous les autres hôtels font la même chose ! Réponse pas très convaincante. Elle ne veut ou peut pas céder sur le prix et je ne suis pas convaincu par les chambres...

En avril nous avions constaté que l’augmentation de tarif n’était en rien liée à une affluence accrue, les chinois ne logent pas dans des guesthouses pour touristes occidentaux et encore moins avec les tarifs pour "long nez".

Nous demandons à aller à l’annexe du Leo où nous avions logé en avril, la demoiselle fait la grimace, ce n’est plus une annexe mais un autre hôtel qui sert de « déversoir » quand le Leo est plein. D’ailleurs, l’annexe en question a maintenant un nom : Le Shanglin hotel.

Là, nous retrouvons une chambre très correcte sans augmentation de tarif. En prime nous avons une connexion wifi gratuit avec du vrai haut débit, de quoi mettre notre site à jour avec plein de grosses photos.

Le lendemain, nous changerons pour retrouver la chambre que nous occupions en avril, très claire et calme avec vue sur le Hutong. Ca fait du bien de retrouver un nid que nous avions déjà apprécié.

samedi 29 septembre 2007

Bento box mongol

Plateau repas servi gracieusement dans le train : mouton et pommes de terres + riz + pain à manger avec des baguettes… une drôle de synthèse de la Mongolie et de la Chine !

jeudi 27 septembre 2007

Fred et Joe à la ferme

Nous voila partis pour un petit tour de deux jours dans le Parc National de Terelj situé tout près d’Oulan Bator. Nous sommes accompagnés d’Ina et Andreas (on ne se quitte plus !) et de Marianne (la mère) et Mélanie (la fille), toutes deux suisses. Mélanie termine un voyage d’un an au travers de l’Asie, Marianne l’a rejoint pour la dernière partie.

Notre guide a 22ans, elle parle parfaitement l’anglais et apprend le français (elle aime bien le son de cette langue !).

Terelj offre des paysages totalement différents de ceux vus dans le Gobi, formations rocheuses, rivières, forêts aux couleurs d’automne.

Nous passons la nuit en ger dans une ferme « fixe » : par opposition aux nomades, il n’y a pas de déménagement en hiver. Yacks, vaches, chevaux, porcs, chiens tout est là sauf les poules (ils ont essayé mais les chiens les ont mangées). Un veau de la ferme a été attaqué dans la plaine la nuit dernière par un loup, ils sont nombreux en Mongolie.

Nous utilisons le fourneau pour chauffer la ger car il fait très froid la nuit, le problème est que le bois est très sec et ne « tient » pas longtemps, il faut donc recharger régulièrement quand le froid nous réveille. Le lendemain matin, il faudra casser 3cm de glace dans les bidons pour atteindre l’eau liquide pour la et les toilettes.

Belles balades dans la forêt d’automne le long de la rivière.




mardi 25 septembre 2007

9 jours de tape cul


Un peu cru comme titre, mais ô combien vrai : la Mongolie est avant tout un pays immense qui se mérite, à coup (au sens propre !) de kilomètres à parcourir, sur route, pardon pistes défoncées….

Bref, neuf jours au pays du ciel bleu (mais aussi gris parfois), en camping sauvage : un pur bonheur.

Rien que trois jours pour atteindre le désert du Gobi proprement dit, en traversant des paysages de cartes postales mongoles : la steppe et son immensité. Chevaux, chèvres et chameaux paissant en toute liberté. Un véritable vertige horizontal comme on l’a déjà si bien décrit, parsemé de petites falaises surprenantes.

Puis des montagnes, hautes et surtout froides – très. Un peu rude le camping dans ces conditions ; on repartira bien vite vers un climat plus clément. Dommage, l’endroit vaut sans doute plus qu’une courte nuit de camping !


Enfin le but : le désert du Gobi et plus présicément les dunes de Konghor, absolument splendides.

Et retour via d’autres splendeurs : steppe encore, hauts plateaux ensuite – on y verra nos premiers yacks.

Difficile de tout écrire / décrire – on a évidemment complètement craqué côté photo : une sélection des meilleurs moments est disponibles sur le site internet (accessible via le lien « mais où sont-ils donc » du blog pour ceux qui n’ont pas tout suivi)

Le tout dans une ambiance sympathique ; évidemment, sur 9 jours, il y a bien eu un ou deux grincements de dents, surtout les nuits de grand froid, ou le 7eme jour, jour de la douche (chaude !) tant promise (eh oui, sauvage le camping, donc sans sanitaire…), tant espérée et finalement si frustrante. On a appris beaucoup, sur la Mongolie évidemment, mais aussi sur l’Allemagne vu la composition de l’équipe ! Au fait, Joël est maintenant presque parfaitement bilingue franco-allemand : 9 jours de minivan ont été plus efficaces que douze ans de cours…

Retour à Oulan Bator, et l’on réalise qu’en 9 jours on n’a pas croisé grand monde, qu’on n’a respiré que de l’air pur, … et qu’on n’a pas vu un seul arbre !! Il paraît qu’il y en a quand même en Mongolie : on va tâcher de voir ça dans les jours suivants.

Abonnés au "golden weeks"

Nous avions deja eu un apercu de la golden week du 1ier mai à Pékin ce printemps.
Et là, comme par hasard, nous allons vivre la seconde golden week, celle de la fete nationale (1ier octobre) avec ses tarifs qui augmentent et ses hotels pleins!

De retour à Ulan Bator

Apres un tour de 9 jours dans le désert de Gobi, retour à la civilisation (foule, pollutions...).
Trop de photos à trier et de choses à raconter!

Nous changeons de guesthouse et passons chez Gana's. Pour le meme prix nous avons une petit dej, le "bano privado" et de l'eau chaude mais une chambre un peu moins propre!

Nous repartons normalement demain pour 2 jours à Terelj puis départ le 29 vers Pékin.

lundi 24 septembre 2007

Le vin mongol

On a repéré au rayons vins du supermarché une petite section avec dans vin mongol, du rouge et du blanc.

A 2€ la bouteille on ne risque pas grand-chose, hop on teste ! Il s’agit en fait d’un mélange de vin, de jus d’argousier et de sucre : un vin de fruit qui titre 16°C.

Pas mauvais quand on cherche un vin pour l’apéritif, nous nous ferons plein de potes à la guesthouse en partageant ce breuvage! Par contre la version en blanc est beaucoup moins buvable !

vendredi 14 septembre 2007

Décalage horaire

Il n’y a en principe pas de décalage horaire entre Irkutsk, Ulan Bator et Pékin mais cette année la Mongolie a décidé de ne pas passer à l’heure d’été pour des raisons assez obscures :

« February 8, 2007 GOVERNMENT MEETING
At a recent meeting of The Cabinet Ministry, it was decided to annul the 93rd decree which calls for the transition to Summer Time (DST). According to government regulations from 1983, 1986, and 2001, each year the clock advanced one hour earlier during the summer.
The government press service reported that due to economic circumstances of the country, the market economy, the energy industry, and citing the adverse impact on human health, the government has chosen not to move to Summer Time (Daylight Saving Time). »

On a quand même mis deux jours savant de s’en apercevoir, c’est plutôt un bon signe : peu de contraintes d’horaires = plus de liberté.

Microsoft n’a pas mis à jour Windows pour tenir compte de cette décision !

Ulan Bator

En Mongolie, les gens mangent avec des fourchettes et consomment du pain en grandes quantités, les laitages ont par ailleurs une grande importance dans leur alimentation. C’est un mélange surprenant entre l’archétype de l’Asie et nos références culinaires occidentales.

Ulan Bator est, malgré ce que disent les guides, une ville agréable et animée, tout le contraire de la Sibérie.

Les agences proposent toutes les mêmes prestations : fourniture d’un véhicule avec conducteur (pilote ?), d’un guide/traducteur/cuisinier, du matériel de camping et des repas pour un tarif forfaitaire dégressif en fonction du nombre de passagers. Pour la durée et le trajet, c’est au choix, on sait qu’on veut voir le désert de Gobi, après pour le détail du tour on fait confiance à l’agence.

Nous partirons finalement avec Tseren tours pour 9 jours avec Ina et Andreas, un couple d’allemands fort sympathiques.

jeudi 13 septembre 2007

Arrivée au petit matin à Ulan Bator


6h, la provodnitza nous réveille et récupère les draps. Elle a aussi son trafic de fruits à gérer. Les cagettes de pommes et de raisin sont éparpillées un peu partout dans les compartiments. De ce coté là nous sommes gâtés car nous ne sommes que trois à occuper le compartiment, nous en hébergeons donc quelques kilos.

Le train arrive au levé du soleil à Ulan Bator, peu de rabatteurs sur le quai, de toute façon nous avons fait notre choix, il est 7h et les rues sont quasi désertes.

Le Zaya est comme les autres guesthouses de la ville, c’est un appartement de trois pièces aménagées en chambres et dortoirs d’hôtes. On peut ainsi profiter d’une salle de bain et d’une cuisine commune. Nous entrons dans l’immeuble et tombons sur une personne en charge de la lessive qui nous propose la chambre de l’appartement. Les deux autres dortoirs de trois lits sont inoccupés pour le moment.

Nous petit déjeunons dans la cuisine lorsque Zaya, la patronne vient nous saluer. Elle gère plusieurs appartements comme le notre. Elle nous donne quelques infos pour trouver un tour, retirer de l’argent, trouver un spot Wifi gratuit et se balader.

Un avertissement insistant et très détaillé nous met en garde contre les pickpockets qui semble particulièrement virulents dans cette ville, nous tacherons de ne pas rééditer notre contre-performance de Suzhou !

L’eau chaude est fournie par un réseau urbain et comme il y a des travaux juste à coté, il n’y en a pas dans la guesthouse.

mercredi 12 septembre 2007

Et vous, en qui croyez vous ?

Apres 10h d’attente pour passer les frontières russe et mongole, la provodnitza nous distribue les formulaires pour l’entrée en Mongolie. Choix très limité pour la langue, c’est mongol ou russe. A part le nom et le n° de passeport, nous ne comprenons pas les questions ce qui nous permet de faire la connaissance de Zachar (Zachari ?) notre voisin russe et d’Eric son pote Azéri rencontré dans le train.

Nous cherchons l’Azerbaïdjan (capitale Bakou) et Strasbourg sur la peu précise carte du monde du Lonely. Notre mauvais guide de conversation Franco-russe (Harraps) nous permet d’échanger quelques infos.

- Eric par travailler dans un raffinerie en Mongolie, Zachar étudie à Ulan Bator dans une annexe de l’université de Moscou.

- Non, nous n'avons pas de guide sur la France à leur montrer par contre le billet de 10 « manats azéris» d’Eric raconte beaucoup sur son pays (carte, légende, monument de Bakou). Il y a aussi sur ce billet une carte miniature de l’Europe, comme si on avait une carte de l’Asie centrale sur les billets en Euros.

- Nous somme mariés mais sans alliances ni changement de nom mais avec un contrat (concept assez difficile à expliquer !),

- Nous ne sommes ni musulmans comme Eric, ni chrétiens (orthodoxes) comme Zachar. En qui croyons-nous alors? Ben… Joker !… passage au sujet suivant

- On parle des plats français, du vin, du thé, du fromage et des olives Azéris…

mardi 11 septembre 2007

dernieres heures en Russie

On avait prepare plein d articles pour mettre a jour le blog "Russie" avant de quitter le pays... C est plus que complique a realiser depuis le seul Internet Cafe du coin : pas de possibilite d importer des fichiers facilement, les instructions etant uniquement en russe. Rien que de rediger ce pauvre mot sur un clavier mi QWERTY mi cyrillique est un cauchemar.
Promis, on enverra des news depuis ... ailleurs et plus tard !
On part ce soir pour la Mongolie - RV dans deux jours au plus tot.

lundi 10 septembre 2007

Le thé sibérien


Notre hôte Valéry est biologiste et enseigne à l’université d’Irkoutsk, il est aussi guide. Cette dernière activité lui prend de plus en plus de temps, le bouche à oreille fonctionnant bien, c’est pourquoi sur 8 jours nous ne l’avons croisé que 2 heures.

Il nous a proposé une petite balade pour notre dernier jour à Listvianka.

Les sentiers le long des falaises traversent la taïga, Valery en bon biologiste, nous commente les plantes croisées au long du chemin, il en prélève certaines.

La balade se termine dans une crique isolée, nous regardons passer au loin les bateaux pour touristes qui font l’aller retour Listvianka-Bolchoi Koti en déversant à tue tête de la musique occidentale (dont « voyage, voyage » qui semble avoir marqué toute une génération de russes !). Valery nous prépare un thé « sibérien » en faisant infuser les plantes ramassées en chemin.

Au retour nous achetons sur le marché la spécialité du coin, de l’omoul péché dans le lac et fraichement fumé. Excellent, ca ressemble à de la truite fumée.

Lac Baïkal


Cinq jours sur les cotes du lac Baïkal, basés à Listvianka.

Deux jours de grisaille et trois de ciel bleu, le coin passe du déprimant au jouissif en moins d’une demi journée. Nous avons assisté à l’arrivée de l’été indien, les bouleaux virant progressivement du vert au jaune.

Ce n’est qu’après trois jours que nous avons pu apercevoir les montagnes situées à 40km de l’autre coté du lac, avant cela le lac donnait l’impression d’être plutôt une mer.

Nous partageons l’appartement avec Marc, un anglais dont le métier est de rédiger des guides de voyage. Il travail en freelance pour Lonely planet, Thomas Cook et Bradt. Après avoir terminé le dernier guide Lonely sur l’Ukraine, il se charge du Lac Baikal.

dimanche 9 septembre 2007

Un dimanche à la plage

Petit tour à Port Baïkal, sur la rive opposée du lac à l’embouchure de l’Angara. Le village accueille le départ et terminus de la mythique ligne ferroviaire CircumBaïkal, dont les trains particulièrement lents, offrent de magnifiques points de vue sur le lac. Sauf qu’il est impossible d’emprunter un tel train autrement que par des tours opérators étrangers hors de prix : la ligne régulière part de Port Baïkal à 2h du matin…. Le tourisme n’a pas l’air d’être la priorité ici. Du coup, on se contentera de longer la voie, et on ne croisera pas trop de monde lors de notre balade !

Petit arrêt sur une plage pour le pique nique – rapide trempage de pieds dans le lac pour dire qu’on l’a fait, car l’eau est vraiment froide !

Bolchoi Koti


Bolchoi Koti est un village situé sur la rive du lac Baïkal au nord de Listvianka. La seule route le reliant au reste du monde est celle tracée sur le lac Baïkal en hiver quand la glace est suffisamment épaisse. Le reste du temps il faut prendre le bateau. Le village est moche mais prisé par les gens de la ville qui viennent y passer leurs weekends, l’intérêt se situe autour du village sur les hauteurs où on peut se promener.

samedi 8 septembre 2007

C’est arrivé près de chez nous

Illustration de la conduite automobile russe, la nuit dernière, à 50m de notre immeuble, une voiture a quitté la route, dévalé le talus, cassé un bouleau avant de plonger dans le lac. Il restait ce matin une voiture dans l’eau, des officiels au téléphone, des curieux et un long sac noir sur le bas coté.

Notre hôte nous a dit que ce n’était pas inhabituel dans ce virage, les bouleaux cassés en témoignent.


En hiver sur le lac gelé sont tracés des chemins facilitant les accès entre villages de la cote et permettant la traversée du lac, mais comme la glace bouge et se fissure, 20 à 25 voitures partent par le fond chaque année.

vendredi 7 septembre 2007

Le raid des baroudeurs

En route pour notre apéro terrasse quotidien nous croisons un groupe de voitures couvertes d’autocollants en français, curieux nous approchons, il s’agit d’un raid parcourant une grande boucle France-Turquie-Iran-Chine-Mongolie-Russie-France. Les uns en 2CV, les autres en gros 4x4. Cela fait un mois qu’ils sont partis, il leur reste à parcourir le trajet du trans-sibérien pour rentrer en France soit encore environ un mois de trajet.

mardi 4 septembre 2007

Irkoutsk

On se rapproche de l’Asie, ici, la moitié des voitures a le volant à droite (les constructeurs japonais) et l’autre le volant à gauche. Vu la façon de conduire des russes, la position du volant importe peu. Et pour les dépassements, qu’il y ait quelqu’un ou non en face ne change rien, on passe à trois. Dans le même créneau (ah,ah !), ils roulent avec des pneus à clous en été… il faut dire que ce dernier n’est pas très long. La ville n’a pas trop subi le développement architectural à la soviet et on trouvent encore de très nombreuses maisons en bois au centre ville, la plupart étant dans un triste état.

lundi 3 septembre 2007

Le train N°6 de Nijni-Novgorod à Irkutsk


Nous avons voyagé durant 68h et 20 minutes dans ce train pour parcourir les 4743km qui séparent Nijni Novgorod d’Irkoutsk (soit une moyenne de 69,4km/h). Nous occupions les deux couchettes du dessus dans le compartiment, pour passer 2 nuits entières et 2 autres partielles.

L’attente à la gare de Nijni Novgorod n’a pas été très pénible : courses, pique nique, lecture, photos cachées (elles sont interdite dans la gare), discussions avec le préposé à la consigne des bagages, examen des horaires et observation du va et vient au gré des arrivées et départs.

Beaucoup de changements dans ce train, les russes l’utilisent pour des trajets plus courts. Nos voisins de compartiment ont changé chaque jour, deux femmes la première nuit, puis une maman et sa fille d’une douzaine d’années, puis une femme et un homme dans la trentaine et enfin un couple dans la cinquantaine. Ce dernier couple se rendait à Ulan Ude visiter la sœur de madame puis prolongeait en Mongolie et en Chine pour le plaisir. Tous nos voisins étaient russes avec un anglais très très limité mais comme d’habitude, avec le russe de Fred et le langage verbal on arrive à quelque chose.

Peu de touristes dans ce train, nous avons été les seuls dans le wagon les deux premiers jours puis avons rencontré Monica, suisse italienne parlant parfaitement le français, médiéviste qui après une thèse sur les esclaves tatares en Italie passait ses vacances à visiter les villes tatares de Russie.
Deux provodnitsas (hôtesses) par wagon assurent le contrôle des billets, le nettoyage quotidien, l’entretien du samovar. Elles louent des tasses et vendent de quoi les remplir (thé, café, sucre). Ce sont elles qu’il faut surveiller lors des arrêts en gare pour éviter de voir repartir le train sans être dedans, car rien n’annonce le redémarrage, ni de coup de sifflet, ni haut-parleur.


Coté repas, après avoir évalué le rapport qualité/prix du wagon restaurant nous avons fait comme tous les russes : pique nique dans le compartiment.
Pas beaucoup de photos pour illustrer les paysages traversés car les vitres sont immondes (la provodnitsa ne les nettoie que de l’intérieur). Joe a profité d’une porte restée ouverte pour sortir sa tête (et l’appareil photo) ; la gentille provodnitsa du wagon en question a cherché un gentil monsieur baraqué et tatoué qui a très gentiment fait comprendre à Joe que globalement, ce genre de pratique était plutôt interdit car dangereux. Joe a compris tout le discours en russe.