jeudi 31 janvier 2008

Plus on voyage, plus on pollue, plus on s’en félicite

Malgré le baril de pétrole au dessus des 100USD, un article d’Euronews titre : « Nouveau record en 2007 pour le tourisme mondial »

« Le nombre de touristes dans le monde a atteint un nouveau record en 2007 avec environ 898 millions de visiteurs soit une hausse de 6,2% par rapport à 2006 : supérieure aux prévisions de l'Organisation mondiale du tourisme qui tablait sur une progression de 4% seulement.

"Le tourisme a une fois de plus démontré sa résistance et sa capacité d'adaptation malgré les incertitudes sur l'économie mondiale en 2007", a affirmé le secrétaire général de l'OMT.
Par région, la plus forte croissance a été enregistrée au Moyen Orient avec 13,4% de touristes de plus; la plus faible croissance : 4,2% revenant à l'Europe qui reste malgré cela la première destination avec 480 millions de visiteurs en 2007.

Les deux pays plébiscités par les touristes étrangers sont restés en 2007 la France et l'Espagne, a précisé l'OMT sans fournir de données précises sur ces deux destinations.
L'Organisation mondiale du tourisme exprime une forte confiance pour 2008 et ne prévoit pas de croissance négative cette année excepté si l'économie américaine entre dans une profonde récession. L'OMT maintient ses prévisions de 1 milliard et 100 millions de touristes internationaux en 2010 et 1,6 milliard en 2020. »

Des tonnes de CO2

Par curiosité nous avons cherché à calculer la quantité de CO2 relarguée dans l’atmosphère suite à nos voyages en avion autour de ce monde. Il a fallu d’abord trouver une calculatrice à CO2, ça commence bien, il n’y en a pas deux qui donnent le même résultat !

Le site Canadien Planetair.ca nous donne un total de 21,8 tonnes pour deux et 48827km parcourus en classe économique.

Je n’ai pas eu le temps de tester complètement les calculs de deux sites français : « CO2 solidaire » et « action carbone » qui disent utiliser une méthode validée par l’ADEME. Un essai sur un vol avec « CO2 solidaire » donne un résultat supérieur de 21% comparé à Planetair.

Quelque soit le résultat, ça fait beaucoup de CO2 pour notre mesquin petit plaisir personnel, on a un peu honte mais il est possible de s’acheter une bonne conscience en contribuant financièrement à des projets de développement pièges à carbone de façon à réduire voir annuler l’impact carbonique de nos escapades. Le plus simple est de (faire) planter des arbres qui vont emmagasiner du CO2, le plus élaboré est de développer des systèmes de production d’énergie qui sont « carbone neutres » et en plus améliorent durablement la qualité de vie des communautés concernées…. Avantage non négligeable, les dons à des organismes français sont déductibles des impôts à 66%. Petit hic pour nous : le rachat de bonne conscience, on ne l’a pas budgété initialement…

mercredi 30 janvier 2008

Dernière nuit en camping


Sniff, nous rendons notre van demain – pour cette dernière nuit, nous avons dégotté une perle : un camping type « aire naturelle de camping » en France (beaucoup d’espace pour peu de campeurs) à côté d’une baie, perdu en pleine nature, à moins de 15km du centre d’Auckland !

C’est aussi une ferme pédagogique, on y élève des moutons, cochons, vaches, les enfants peuvent y découvrir la campagne et les travaux de la ferme. Il y a aussi une zone de barbecue/pique nique où les habitants du coin viennent passer la soirée.

Dernier coucher de soleil et dernière nuit étoilée, déjà un peu gâchée par la pollution lumineuse de la ville toute proche.

lundi 28 janvier 2008

Topo sur Taupo


Les derniers jours de notre location arrivent : choix difficile pour la fin du trajet dans l’ile du Nord. Comme nous avons de l’énergie à dépenser nous choisissons d’aller au sud du lac Taupo pour une belle marche sur le volcan qui servit de décors pour le Mordor du « Seigneur des anneaux » (tant pis pour les lacs colorés du Nord, ce sera pour un prochain voyage ici).

La ballade sera de 17km avec 750m de dénivelé, moi je les préférai en montée, Fred en descente. Pour les paysages, on est d’accord, splendides, à l’aller comme au retour !



Hobbitland


Passage dans un paysage vert et vallonné digne du pays des Hobbits – vérification faite, c’est effectivement dans le coin que Peter Jackson a créé son « hobbitland » pour le film « le seigneur des anneaux ».

dimanche 27 janvier 2008

Napier (mais en campervan)

La ville de Napier a été sévèrement touchée par un tremblement de terre suivi d’un incendie en 1931. Le centre a donc été entièrement reconstruit dans le style de l’époque : art déco et la ville joue aujourd’hui là-dessus pour attirer les touristes. Il est vrai que l’unité architecturale est particulièrement bien conservée, plutôt style Rockefeller center que jugenstil.
Nous nous baladons dans ce qui était le centre ville de l’époque sur trois rues dans un décor tellement rutilant que l’on se croirait dans un studio de cinéma. Le temps est à la pluie, c’est la traine de la tempête essuyée la veille, la mer est particulièrement démontée.


samedi 26 janvier 2008

Un peu de culture

Jusqu’à présent, les seuls éléments de culture à notre disposition dans ce pays étaient de repérer dans la nature les lieux où ont été tournées des scènes de la trilogie filmée « le Seigneur des Anneaux », c’est dire… on a donc consacré notre séjour à la nature, mais que la nature est belle ici !!

Mais à Wellington se trouve le musée Te Papa, le musée de la culture néo-zélandaise : on y retrouve une partie géologie, zoologie, histoire de l’île, art contemporain… bref, on peut y passer des jours sans en faire le tour ! Nous, on s’est concentré sur la manière dont l’écosystème de l’île a été complètement bousillé par la colonisation : une belle réussite.

La palme revenant à l’introduction du lapin tout d’abord ; mais suivi finalement de l’introduction de la mixaumatose – illégalement, par des fermiers en colère, qui feraient passer notre défunte FNSEA pour des enfants de chœur - tout s’arrange ! Par contre, pour la palme historique suivante, l’oppossum australien, pas de mixaumatose : la recommandation est donc de ne surtout pas essayer de les éviter sur la route. Ca a l’air de marcher pas trop mal, vu le nombre de pizza d’oppossums sur les routes, mais pas assez si l’on en croit les chiffres données au musée…

vendredi 25 janvier 2008

Trop court, trop court !

Nous voilà déjà partis vers l’île du Nord, sans avoir vu Kaikoura, Dunedine, Milford Sounds, Nelson, Malbourough Sounds… Bref, il nous aurait fallu une semaine ou deux de plus dans l’île du sud ; ce sera sans doute idem dans l’île du Nord !
En attendant, la traversée en ferry est bien agréable.

Sir Hillary

Edmond Hillary, c’est le Néo-Zélandais qui le premier a conquis l’Everest, il était accompagné du népalais Tenzing Norgay qui, lui, n’est pas passé à la postérité (sauf au superbe musée Te Papa à Wellington). A l’annonce de l’exploit il se fait « sir »ifier illico presto par la reine d’Angleterre en instance de couronnement.
Il a même l’honneur de figurer de son vivant sur le billet de 5 dollars néo-zélandais.

Sir Edmond Hillary est décédé le 11 janvier 2008 lors de notre séjour en Nouvelle Zélande et fait l’objet de funérailles nationales.

jeudi 24 janvier 2008

Strasbourg-Blenheim


Il nous a fallu 5 mois pour faire ce trajet là ! Bon, c’est un des nombreux bleds pinardeux de l’île du Sud, on l’avoue, on s’y est arrêté pour sa consonance alsacienne (on est peu de chose). Visite et dégustation de l’exploitation viticole Montana : à ce stade, c’est plus que de l’exploitation ! Il s’agit d’un véritable conglomérat viticole qui a racheté presque toutes les autres marques de Nouvelle-Zélande ; le groupe fait partie de Pernod Ricard. Visite moyenne : notre guide est visiblement plus calée en chiffres qu’en vin (ça doit être un black belts) : et tant et tant de millers de litres, tant et tant de millions de bouteilles – cela dit, cela reste impressionnant, on est loin de la production de Loewe ! Dégustation un peu rapide, mais les vins sont buvables – on achètera même une bouteille de VT au prix imbattable de 7 euros… pas exceptionnelle mais bien agréable.

Pas trop de route après la dégustation, juste de quoi rejoindre un camping sympa en bord de mer où on aurait aimé passer plus de temps mais le ferry pour l’ile du nord est réservé pour le lendemain.

mercredi 23 janvier 2008

Ca sent… la provence !


Au menu régulièrement depuis le début de nos aventures en Nouvelle-Zélande : l’agneau – il est excellent, et quasiment au même prix que le poulet, ce serait dommage de se priver. Et on le mange simplement grillé, garni d’herbes de Provence, avec une ratatouille en accompagnement souvent… (en s’arrachant les cheveux vu le prix des légumes par contre)

mardi 22 janvier 2008

Elle est pas tropicale ma tempête ?

Dégradation progressive du temps depuis la veille, ça se termine par une nuit sous des bourrasques de vent et des trombes d’eau. Nous avons choisi un coin au bord d’un torrent passer la nuit, suffisamment en surplomb pour éviter une crue éventuelle.

C’est le lendemain en lisant le journal dans un resto que l’on comprend pourquoi le temps est aussi pourri depuis hier soir. Funan, une tempête tropicale déclassée vient balayer l’ile du sud, la carte météo est facile à lire : pluie et vent partout !

Dommage pour la jolie route panoramique de la côte, empruntée aujourd’hui au plus fort de la tempête – vue très très limitée et conduite un brin sportive (c’est que le van a une certaine prise au vent !)

dimanche 20 janvier 2008

Ah Gla gla


Mais pas tant que ça : les glaciers Fox et Franz Joseph sont les plus grands les plus proches du niveau de la mer à cette latitude ou quelque chose du genre .
Impressionnants en tout cas - on ne peut les approcher vraiment car il y a réel danger même s’ils semblent bien tranquilles – et magnifiques quand ils sont reflétés dans les lacs environnants.

Au pays des Kiwis


En voie de disparition, nocturne, aucune chance d’en croiser dans la nature, mais quand même un panneau en bord de route au cas où !

samedi 19 janvier 2008

L’échappée belle

Balade au mont Aspiring : 330m de dénivelé qui offrent des points de vue magnifiques sur glaciers et cascades – jugez plutôt




vendredi 18 janvier 2008

Glandu baie et mont aspirine

Enfin presque. Nous sommes proche de Wanaka, une ville présentée comme un Queenstown bis, un centre d’activités en plein air au bord d’un magnifique lac. A la recherche d’un endroit pour passer la nuit en camping sauvage, nous nous dirigeons vers le nord ouest en direction du mont Aspiring. Apres une nuit au bord d’une rivière proche de le Glandhu Bay nous partons en balade en direction du mont Aspiring.

Carnivores

Il ne s’agit pas de nous, mais de ces s……ries de petites mouches noires qui semblent innocentes à première vue, mais qui sont extrêmement friantes de … notre viande à nous, humains ! Une catastophe : comme avec les moustiques, impossibles de trouver un remède efficace à la démangeaison et j’ai les mains et pieds en sang – j’ai l’impression de refaire une varicelle (avec cicatrices garanties à venir)

jeudi 17 janvier 2008

« Adrenaling »

Queenstown, la ville des sports extrêmes en « ing » : bungy juming, sky swinging, sky diving, hang gliding, paragliding, jet boating, jetskiing, …

On s’est contenté d’apprendre du vocabulaire et de faire du gamma gting et du belly feeding (excellentes moules à lèvres verte!), avant un peu de "sauvage camping", avec vue imprenable comme d’habitude !

Camping sauvage

On se demande lequel du camping est vraiment sauvage : celui dans la nature sans voisins (sauf les lapins, les moutons et le sales petites mouches noires qui piquent) ni installations sanitaires mais gratuit et avec vue ou celui payant avec promiscuité, familles « Groseille » à coté et douches payante à la minute? Une nuit en camping officiel après trois nuits en sauvage et notre décision est prise : ce sera à la sauvage le plus souvent possible !

mercredi 16 janvier 2008

Les plus belles vues possibles …depuis notre chambre !


Qu’en dites-vous ? Imbattable : lac Pukaki, Mont Cook au fond….

Les plus belles vues possibles …depuis notre van !

mardi 15 janvier 2008

L’autre pays du vin

Comme l’Australie, la Nouvelle Zélande produit du vin. Ici comme chez le grand voisin, les techniques de production viticoles sont adaptées : vigne irriguées, utilisation de conservateurs, mention de risques de trace d’œuf et gout de barrique parfois trop marqué. Bouchons à vis pour la grande majorité des bouteilles. Les vins sont désignés par les cépages qui les composent, seuls ou en assemblage. On retrouve des cépages alsaciens : gewürztraminer, Riesling, pinot gris pour les blancs. Pour les rouges, pinot noir, cabernet sauvignon, merlot, shiraz font le gros de la troupe.

Endormis sous la pluie, mais réveil au soleil


Le bonheur, de quoi profiter à fond des balades autour du Mont Cook, nombreuses et accessibles à tout type de marcheur , dont des peu sportifs comme nous – même si finalement on marchera quelques bonnes heures à force de cumuler les balades « faciles » !

lundi 14 janvier 2008

Les jours se suivent…

… Et ne se ressemblent pas ! alors qu’hier nous admirions un magnifique coucher de soleil en faisant cuire notre ratatouille,

cette fois c’est sous un pluie torrentielle que le repas mijote