mercredi 31 octobre 2007

Un petit côté boat people

Nous prenons le ferry pour aller de Kobe à Naha, le prix est à peu prés le même qu’en avion mais on passe deux nuits à bord et Fred est moins pénible (stressée par l’avion)… et encore, cette fois elle a eu le mal de mer !

Le bateau est dédié au transport de fret (containers, voitures), il a aussi une capacité de 240 passagers dont 120 en dortoirs tatami. Nous serons une quinzaine de passagers à faire le voyage.

Nous payons un modeste supplément pour éviter le dortoir tatami qui, même sous peuplé, finit par ressembler à un boat people. Qu’est ce que ca doit être quand c’est plein ? Le voyage se fait donc en dortoir bed (lits à l’occidentale) ou « betto » comme répète l’employée avant que l’on ne comprenne. Comme pour le trajet précédent, pas de draps, nous avons juste droit à un oreiller et une couverture. Nos sacs à viande nous auront servi aussi au Japon. Nous sommes seules dans une cabine de 8 lits ; les cabines portant le n°4 n’existent pas, ici, 4 est un chiffre porte malheur (le mot chinois pour 4 est le même que pour designer la mort) alors que 8 est porte bonheur.


Le bateau part de Kobe pour rejoindre Osaka, c’est là que sont chargés les containers et voitures. On suit avec étonnement le ballet des chariots élévateurs, camions et voitures qui se croisent en marche avant et arrière sur une toute petite surface de quai. Comment font-ils pour ne pas se rentrer dedans et charger les bons containers ? Dans un coin, un employé est assis, un porte documents et un stylo à la main, c’est lui qui suit les opérations. Le bateau penche de temps en temps d’un coté ou de l’autre en fonction des déplacements dans la cale.

Un autre ferry juste à coté est aussi en cours de chargement, ce qui ajoute à agitation. Apres l’avoir aperçu en chemin, nous le retrouverons deux jours plus tard au port de Naha.

Départ d’Osaka en début de soirée pour arriver deux nuits plus tard à Okinawa.

La journée en mer au large de Kyushu sera belle et ensoleillée, l’arrivée le lendemain à Naha se fera sous la pluie, un crachin tropical, moite et envahissant.

mardi 30 octobre 2007

Le petit coin

On vous a épargné l’article sur les toilettes publiques chinoises… vous n’échapperez pas à celui sur les toilettes japonaises !
Celles dans notre ryokan à Kobe sont un modèle du genre : accoudoirs, lunette chauffante et l’indispensable télécommande. Les petits dessins parlent d’eux-mêmes (pratique pour les étrangers), le reste des boutons (ceux sans dessin) permettent de régler la température de chauffe ou la force des jets d’eau.
Dans ce cabinet-ci par contre, la chasse d’eau est manuelle – ailleurs, elle est soit automatique, soit télécommandable.
Et puis il lui manque LE gadget qui me fait le plus rire et que l’on trouve dans tout lieu public : un haut parleur se déclenchant à l’entrée de l’individu dans la cabine qui émet de délicats bruits de jets d’eau pour couvrir tout bruit indélicat potentiellement produit en ce lieu…

lundi 29 octobre 2007

Kampaï !

Après une journée un peu speed et pas bien passionnante (aller à Osaka, trouver l’agence de voyage et y récupérer les billets de ferry (réussi), arpenter les librairies pour trouver le bouquin de Fred (raté), trouver une nouvelle pochette pour le PC (réussi), rentrer à Kobe, faire d’autres courses et démarches…), on retrouve Kaori, une collègue japonaise, pour une excellente soirée.

Dîner dans un restau japonais dans lequel on ne serait jamais rentré à nous deux : il faut déjà deviner qu’il s’agit d’un restau !

On y mange sur des tables basses… mais les japonais ont un indéniable sens pratique, et il n’est pas forcément nécessaire de s’asseoir « à la japonaise » (agenouillé ou en tailleur sur un coussin), car la table et les coussins sont disposés sur un parquet surélevé et creusé sous la table de manière à ce qu’on puisse s’y asseoir comme sur un banc. C’est moins traditionnel mais ô combien plus confortable !

Commande d’une série de petits plats que l’on partage : poisson cru, poisson cuit, omelette farcie au beignet de crevette, tofu, salade, omelette au poulpe … C’est excellent et comme toujours, extrêmement bien présenté. Le tout accompagné de sake bien sûr. On goûte aussi l’autre boisson nationale (après la bière et le sake) : le shochu, alcool distillé de riz, blé ou sarrasin - le sake n’est que fermenté et finalement « peu » alcoolisé, comparé au shochu en tout cas !

Nous procédons à un petit échange de bouquins : nos inutiles guides déjà utilisés contre d’autres pour nos futures étapes. Merci Christophe et Kaori pour votre support logistique !

dimanche 28 octobre 2007

No sushi !

Eh non, pas de sushi aujourd’hui : du BŒUF ! Dîner dans un restaurant « tepanyaki » ; le principe : tout est cuit sur une plaque devant le client. On s’offre une bonne pièce de bœuf chacun (mais pas le « vrai » « bœuf de Kobe » – un peu cher pour notre budget) accompagné de légumes revenus au beurre. Le tout arrosé d’un excellent sake – après tout, c’est à Kobe qu’est brassé 30% du sake japonais. On peut considérer cela comme une « visite culturelle ». Un vrai régal, pour les yeux et les papilles, et un apport calorique comme on en a rarement eu ! Vraiment no souci !

Petit clin d’œil pour certains collègues, ce restau ne leur est pas inconnu.

Un jour à Kobe

Un jour à Kobe et un seul : le trente nous reprenons le ferry direction Okinawa, et avant cela, demain donc, il faut que nous allions récupérer les billets à Osaka. Voilà qui ne nous laisse que peu de temps pour visiter la ville – on s’y met donc immédiatement après avoir déposé nos sacs au ryokan.

Evidemment, au coin de la rue, il y a un sanctuaire, dans lequel on commence par s’attarder un moment. Mais pas aussi longtemps qu’on le voudrait : un mariage y est célébré. On admire les mariées, en kimono traditionnel de mariage, et on s’éclipse avant que la cérémonie ne commence vraiment.

Début de la visite par les hauteurs de la ville. Ne trouvant pas le début du chemin de balade pour monter, après un quart d’heure de recherche, on se résout à prendre le téléphérique (le pire de mes cauchemars). La montée est heureusement rapide ; il paraît même que la vue est belle, moi, je me concentre sur le côté montagne et sur ma respiration (expirer, inspirer, essayer de ne penser qu’à ça). D’en haut, effectivement, vue dégagée sur la ville et la baie. Descente par un jardin botanique, un joli jardin tout court puis un sympathique chemin fort fréquenté par les familles en ce dimanche.

On arrive sur Kitano, le quartier occidental de la ville. A chacun sa catastrophe : alors qu’à Nagasaki, rien n’a plus de 70 ans, à Kobe, c’est après le tremblement de terre de 1995 que tout a été reconstruit. A l’identique. Quartier à la mode entre maison « typique » occidentale, boutiques de robes de mariées (décidément !), boutiques de luxe et restau chicos.

Descente au centre ville avec ses arcades commerciales bondées. On y retrouve comme dans toute ville au Japon des boutiques Vuitton et Chanel côtoyant des magasins « tout à cent yens » (60 centimes d’euro) – un drôle de contraste.

Passage par un immense sanctuaire en plein centre ville – bondé de pèlerins, de visiteurs… et de gens habillés de sombre : les invités d’un mariage en cours de célébration. Puisque tout le monde y reste, on se met dans un coin et on observe ! La mariée porte le même type de kimono que celle aperçue ce matin, avec une coiffe comme je n’en avais jamais vue.

On finit cette journée par un passage au port « by night ». On y trouve un petit mémorial du tremblement de terre, avec une section de quai conservée telle qu’après la catastrophe : entièrement recouverte par la marée haute ce soir. Et la fameuse tour symbole de Kobe.

Centre de Rétention d’information touristique

Arrivée matinale à Kobe. L’office du tourisme est encore fermé. Deux options : mettre nos sacs en consigne et commencer à arpenter une ville encore endormie, ou prendre un café en attendant le réveil (le mien compris…).

Un café et un thé plus tard, nous voici devant le comptoir de l’office du tourisme, pour glaner quelques informations sur la ville, mais surtout trouver un logement, vu qu’au Japon, ça ne se fait pas vraiment de débarquer dans un « ryokan » sans coup de fil préalable. Et là, mauvaise surprise : la dame est souriante, mais nous affirme qu’il n’y a pas de ryokan à Kobe ! Par contre, en ce dimanche soir, nous pouvons bénéficier de réductions substantielles dans de grands hôtels. Les tarifs sont réduits, mais encore trop élevés pour notre budget – les deux auberges de jeunesse n’ont que des dortoirs ou sont particulièrement éloignée du centre ville. Pourtant, sur internet, on en a repéré nous, un ryokan, on lui signale à tout hasard son nom. Ah oui, bien sûr, elle le connaît, nous donne l’adresse et le numéro de téléphone – mais refuse de téléphoner pour nous (service que propose pourtant tout office du tourisme au Japon) !

Eh bien tant pis, on se passera de leur (non) aide, mais leur réaction est un peu scandaleuse… Heureusement, il reste de la place dans le ryokan et les propriétaires charmants n’ont pas l’air embarrassé de nous voir débarquer aussi tôt sans avoir prévenu.

« We Love Kobe »


Courte nuit en ferry entre Beppu et Kobe. Globalement bateau moins classe que les précédents, mais on y retrouve l’essentiel pour survivre : des distributeurs de boissons et de bols de nouilles, et indispensable pour les Japonais : deux salles de jeux !!

Initialement, on avait réservé pour des dortoirs à la japonaise : ceux aperçus sur le ferry coréen entre Busan et Fukuoka avaient l’air relativement confortables : dortoirs de dix personnes en tatamis, avec espace pour chaque futon relativement large et séparé du suivant au niveau de la tête du lit par un fin paravent… Sauf que là, c’était pas tout à fait la même chose :

des dortoirs de 40 lits en un alignement sans discontinuer de matelas bien peu larges… Trop de proximité pour moi ! Hésitation de deux secondes et demi et on opte pour le surclassement, heureusement possible même après l’embarquement. Nous voici donc avec chacun son lit, avec petit rideau pour un isolement relatif. Ouf, je me sens mieux !

samedi 27 octobre 2007

Une petite pensée pour nos amis Bretons

Les japonais sont friands de pain et surtout de viennoiseries ; ça tombe plutôt bien pour nous : côté petit déjeuner, on a du mal avec les algues et la soupe au miso et on reste avec bonheur à nos traditions françaises (thé/café – brioche).

Ici donc, les boulangeries françaises - ou prétendues telles - sont légion (avec des noms à coucher dehors souvent !). On y trouve des viennoiseries classiques, des viennoiseries pour goût japonais (sucrées-salées bizarroïdes) et parfois des choses plus surprenantes – plus exotiques pour le Japon en tout cas :


vendredi 26 octobre 2007

On a bu du bon rouge au Japon

… mais cette phrase n’a rien à voir avec une critique gastronomique, c’est juste un fait :

Bienvenue en enfer ….

Aujourd’hui visite de l’enfer – pardon, des enfers : les « hells » de Beppu sont des sources chaudes, très chaudes, en fait beaucoup trop chaudes pour s’y baigner. Elles sont aménagées pour le plaisir des yeux uniquement. Et c’est plutôt réussi – quand elles servent à exploiter de pauvres animaux exotiques c’est moins drôle. Mais globalement, l’activité géologique du coin est impressionnante : boue bouillonnante, bassins turquoise ou rouges selon les métaux accumulés, jets de vapeur, geysers...


En fait, toute la ville et la montagne environnante « fume » : un vrai bain de vapeur à très grande échelle.

Evidemment, du coup, on y trouve aussi des bains de vapeurs à notre échelle : une quantité de « onsens » (bains thermaux) incroyables se disputent les visiteurs. On en choisira un qui propose des bassins mixtes en extérieur, le reste des bains étant séparé pour les hommes et les femmes, vu qu’on y évolue « sou pon poon », c'est-à-dire « à poil » - pas de photo donc.

mercredi 24 octobre 2007

Sur les flancs de M. Aso – une petite dose de soufre ?


Aso, c’est une caldera, le cratère d’un ancien volcan aujourd’hui presque éteint. Cette caldera est devenue une campagne à vaches et un lieu touristique car le paysage est magnifique et qu’il y a un (beaucoup plus petit) volcan en activité au milieu.

Pas de grandes villes ici mais de petites agglomérations. Nous logeons dans un minshuku, sorte d’auberge qui devait auparavant être une ferme comme celles disposées tout autour. Accueil chaleureux et conseils précieux pour notre journée de visite du lendemain.

Le beau temps est avec nous le lendemain, nous ne répéterons pas la visite calamiteuse du mont Fuji il y a deux ans où nous avions passé la journée à contempler des nuages entre les gouttes de pluie.

Trajet en bus jusqu’au téléphérique que nous évitons, le même trajet se fait en moins de 15 minutes à pied. On peut alors admirer depuis le bord le lac turquoise au fond du cratère. Des volutes blanches s’en échappent, le vent les pousse loin de nous. Ce gaz est nocif et le site ferme lorsque le vent est mal orienté (ce qui était arrivé la veille en fin de journée).

L’odeur ambiante autour du cratère nous rappelle les bains de Budapest sauf que là il est déconseillé de faire trempette directement dans le lac - on se rattrapera à Beppu ! Par contre, on peut sans problème acheter de quoi parfumer son bain… reste à savoir doser la chose !

Plus loin nous voyons de hautes falaises et des petits points noirs qui s’y promènent, c’est là que nous allons. Le chemin qui y mène est curieusement naturel dans ce pays où la nature est systématiquement bétonnée ; nous suivons les marques au travers d’une mer de sable noir puis dans une série d’éboulis. C’est là que la veille un français a chuté, nécessitant l’intervention des secours, nous l’avons croisé le soir avec le bras en écharpe, ce serait bien de ne pas terminer le voyage ici.

La montée est rude mais la vue panoramique depuis le haut fait tout oublier, on voit le cratère désolé d’un coté et les plaines verdoyantes tout autour. Pique nique au sommet dans un décor superbe puis retour encore plus « casse gueule » que l’aller.

dimanche 21 octobre 2007

dimanche au temple

Aujourd’hui direction « l’allée des temples ». En fait, des temples il y en a à tous les coins de rue au Japon, comme les églises chez nous finalement – là, les temples (bouddhistes) et sanctuaires (shintoïstes) sont plutôt regroupés sur le flanc d’une des collines de la ville. On flâne entre les portiques, statues, et cimetières ; on mitraille le premier site visité, puis on se calme au fur et à mesure que la balade avance. On zappe les deux temples payants – et zut, depuis quand faut-il payer pour rentrer dans une église ? En plus ils sont d’inspiration chinoise, et là on a plutôt envie de sobres lignes japonaises que d’exubérants ornements colorés.

Il fait un temps splendide et il n’y a pas grand monde – le bonheur.


samedi 20 octobre 2007

Frappe chirurgicale

Visite du musée du désastre atomique de Nagasaki. 75 000 morts « sur le coup » puis autant dans les semaines qui ont suivi. On retrouve, comme à Hiroshima, les photos d’enfants brûlés, les témoignages des rescapés, les objets torturés, carbonisés, fondus et l’histoire de leurs derniers propriétaires. Des os de main humaine pris dans le verre fondu d’une bouteille…

On comprend comment le Japon en est arrivé là, pas très glorieux, entre l’expansion territoriale agressive, la déportation de Coréens, les « comfort women », le massacre de Nanquin.

On comprend aussi pourquoi la bombe a été utilisée, sans préavis, sur des villes, alors que le Japon cherchait déjà à sortir de la guerre : tester la bombe sur une ville grandeur nature (l’uranium pour Hiroshima, le plutonium pour Nagasaki), en finir au plus vite pour ne pas partager le Japon avec l’URSS. La majorité des victimes ont été des enfants, des femmes et des personnes âgées.

Vaguement écœurés, on se demande en sortant, qui a été le plus barbare dans cette histoire…

On y parle aussi de la France, de ses tests nucléaires et de son stock de bombes, j’y penserai en payant mes impôts.

vendredi 19 octobre 2007

Il est pas frais mon poisson ?


Ce qui est bien avec les sushis, c’est que la date de péremption est aussi la date de préparation (en tout cas au Japon). Résultat, il faut tout vendre dans la journée. C’est aussi le cas de nombreux autres produits de traiteurs (ravioles, yakitoris, salades…).

Ce qui est aussi bien au Japon, ce sont les « department stores » ou grands magasins en bon français (Daimaru, Daiei, Sogo… type Grandes Galeries ou Printemps) qui hébergent en leurs sous sols des supermarchés et des stands de traiteurs. On trouve par exemple un stand Kirn (oui, le Kirn de Strasbourg) au sous sol du Sogo de Kobe.

Il est toujours bon de passer par là vers les 19h, histoire de se trouver un petit pique nique à base de poissons crus pour 20 à 50% du prix habituel. Le problème, c’est que les japonais aussi passent par là, et les rayons se vident incroyablement vite, mais il y en a pour tous les goûts.

jeudi 18 octobre 2007

Publié en novembre et vendu en octobre

Pas le choix, les seules guides en anglais vendus de la Mongolie au Japon sont les Lonely Planet (pas de trace du Routard par ici !). Pour Taiwan, la dernière édition datait de 2004… autant dire que 80% des informations étaient dépassées. La prochaine mouture devait être publiée en novembre 2007 selon leur site internet. Un peu court pour une arrivée à Taiwan début novembre.

En flânant dans le centre de Fukuoka nous tombons sur un Junkudo, sorte de FNAC locale sur 4 étages. Après une visite aux rayons anglophones et francophones nous trouvons la partie guides de voyages. Et là, dans les « T » se trouve le Lonely Taiwan, le dernier, celui qui ne sera publié que le mois prochain ! Voilà qui nous évitera de reproduire notre chaotique arrivée à Qingdao…

Elle est pas belle la vie ? …

mardi 16 octobre 2007

Fukuoka au soleil levant, nous sommes bien au Japon !

Arrivée à l’aube à Fukuoka, nous prenons notre petit déjeuner dans le ferry avant d’être autorisés à débarquer vers 7h30.

L’ambiance calme et bienveillante de la ville nous surprend, nous sommes au Japon, étape ultime dans la gradation du bien-être et de la zenitude après la Mongolie, la Chine et la Corée (dans le désordre, et d’ailleurs, si ça ne tenait qu’à moi, la Chine n’y figurerait peut-être pas).

Petit tour à l’office du tourisme qui nous fournit aimablement toutes les informations nécessaires, allant même jusqu’à téléphoner aux ryokans que nous avons sélectionnés pour connaitre les disponibilités.


Nous nous installons finalement au Khashima Honkan, un charmant ryokan dans le centre. La ville n’est pas très jolie mais la chambre (grande et donnant sur un jardin intérieur) nous plaît tellement que nous décidons d’y passer trois nuits, histoire de se reposer pour de bon.

Pour le dîner nous faisons ce que nous rêvions de re-faire depuis notre dernier passage commun il y a 2 ans : achat de sushis dans un « departement store » au centre et pique-nique en kimono sur le tatami dans la chambre après un bain chaud à la japonaise…