mercredi 24 octobre 2007

Sur les flancs de M. Aso – une petite dose de soufre ?


Aso, c’est une caldera, le cratère d’un ancien volcan aujourd’hui presque éteint. Cette caldera est devenue une campagne à vaches et un lieu touristique car le paysage est magnifique et qu’il y a un (beaucoup plus petit) volcan en activité au milieu.

Pas de grandes villes ici mais de petites agglomérations. Nous logeons dans un minshuku, sorte d’auberge qui devait auparavant être une ferme comme celles disposées tout autour. Accueil chaleureux et conseils précieux pour notre journée de visite du lendemain.

Le beau temps est avec nous le lendemain, nous ne répéterons pas la visite calamiteuse du mont Fuji il y a deux ans où nous avions passé la journée à contempler des nuages entre les gouttes de pluie.

Trajet en bus jusqu’au téléphérique que nous évitons, le même trajet se fait en moins de 15 minutes à pied. On peut alors admirer depuis le bord le lac turquoise au fond du cratère. Des volutes blanches s’en échappent, le vent les pousse loin de nous. Ce gaz est nocif et le site ferme lorsque le vent est mal orienté (ce qui était arrivé la veille en fin de journée).

L’odeur ambiante autour du cratère nous rappelle les bains de Budapest sauf que là il est déconseillé de faire trempette directement dans le lac - on se rattrapera à Beppu ! Par contre, on peut sans problème acheter de quoi parfumer son bain… reste à savoir doser la chose !

Plus loin nous voyons de hautes falaises et des petits points noirs qui s’y promènent, c’est là que nous allons. Le chemin qui y mène est curieusement naturel dans ce pays où la nature est systématiquement bétonnée ; nous suivons les marques au travers d’une mer de sable noir puis dans une série d’éboulis. C’est là que la veille un français a chuté, nécessitant l’intervention des secours, nous l’avons croisé le soir avec le bras en écharpe, ce serait bien de ne pas terminer le voyage ici.

La montée est rude mais la vue panoramique depuis le haut fait tout oublier, on voit le cratère désolé d’un coté et les plaines verdoyantes tout autour. Pique nique au sommet dans un décor superbe puis retour encore plus « casse gueule » que l’aller.

Aucun commentaire: