samedi 20 octobre 2007

Frappe chirurgicale

Visite du musée du désastre atomique de Nagasaki. 75 000 morts « sur le coup » puis autant dans les semaines qui ont suivi. On retrouve, comme à Hiroshima, les photos d’enfants brûlés, les témoignages des rescapés, les objets torturés, carbonisés, fondus et l’histoire de leurs derniers propriétaires. Des os de main humaine pris dans le verre fondu d’une bouteille…

On comprend comment le Japon en est arrivé là, pas très glorieux, entre l’expansion territoriale agressive, la déportation de Coréens, les « comfort women », le massacre de Nanquin.

On comprend aussi pourquoi la bombe a été utilisée, sans préavis, sur des villes, alors que le Japon cherchait déjà à sortir de la guerre : tester la bombe sur une ville grandeur nature (l’uranium pour Hiroshima, le plutonium pour Nagasaki), en finir au plus vite pour ne pas partager le Japon avec l’URSS. La majorité des victimes ont été des enfants, des femmes et des personnes âgées.

Vaguement écœurés, on se demande en sortant, qui a été le plus barbare dans cette histoire…

On y parle aussi de la France, de ses tests nucléaires et de son stock de bombes, j’y penserai en payant mes impôts.

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