Sifang – Qingdao : Same same !

Nous prenons le train rapide pour Qingdao, euh, Sifang d’après le billet. La dame au guichet nous a dit que c’était pareil, sauf qu’une fois arrivés à Sifang, sur le coup des 22h, il fait nuit, on ne sait toujours pas où on est !

Bon il faut dire qu’on a fait l’impasse sur un guide de voyage sur la Chine, nous avions juste les parties consacrées à Pékin dans le guide transsibérien. Prévoyants, on a quand même photographié les pages consacrées à Qingdao sur le Lonely de nos compagnons allemands. Seulement là, guide ou pas, c’est du pareil au même car on est en pleine banlieue… Après avoir passé la barrière des rabatteurs, nous prenons donc un taxi – on négocie une course vers un hôtel, avant de s’apercevoir un peu plus loin que le chauffeur ne sait pas où aller et qu’il ne comprend pas un mot d’anglais (train, railway station !!! comprend pas). Mais il est gentil, il propose de nous trouver un hôtel de son choix !

On fini par lui montrer sur l’écran de l’appareil photo la gare en caractères chinois (celle de Qingdao, pas de SiFang) et lui faire comprendre que la seule chose qu’il doit faire c’est nous amener dans ce quartier… en espérant y trouver un hôtel potable avec de la place.

Finalement tout se termine bien, l’hôtel est ridiculement peu cher (80 Yuan soit 8€ la nuit), central et relativement correct malgré une légère odeur de moisi et un côté carcéral bon enfant. Et puis on est sauvé : le proprio nous a spécialement installé un décodeur pour que l’on puisse regarder CCTV9 (la seule des 14 CCTV qui est émise en anglais) – rien de bien neuf dans le monde, visiblement, c’est toujours la cata.