samedi 5 avril 2008

Bienvenue au Botswana

Nous prenons un tour d’une journée pour visiter le parc de Chobe au Botswana voisin. La frontière se situe 50km à l’ouest de Victoria falls. Passage de frontière tout simple et entrée dans un autre monde, un monde sans pénuries et en bonne santé économique (mais pas physique, le SIDA fait ici des ravages).

Notre base sera un lodge de luxe à Kasane, sur une rive de la rivière Chobé. Ce cours d’eau marque la frontière au nord avec la bande de Caprivi, longue (450 km) langue de terre Namibienne prise en sandwich entre le Botswana, l’Angola et la Zambie.

Nous sommes trois touristes dans le bus, l’arrivée d’un plein car de japonais laisse augurer un safari saturé en bruits de déclencheurs d’appareils photos et en exclamations typiquement nipponnes (oooooohh !) à la vue de chaque animal sauvage.

Mais non, le groupe part pour un safari terrestre alors que nous embarquons à trois plus le guide sur un petit bateau pour une version aquatique. Le bateau est très maniable et le guide connait parfaitement son boulot. L’avantage de la version sur l’eau est que la rivière est le point de passage obligé des animaux pour boire, et comme le parc est riche en gibier, les berges sont bondées. Autre avantage, le bateau permet de s’approcher beaucoup plus près des animaux qui s’abreuvent ou qui prennent leur bain de boue (pour les pachydermes).



Trois heures de navigation à observer les animaux et quelques montées d’adrénaline, un hippopotame qui fait mine de charger car nous sommes trop près, un éléphant dans une posture offensive. Heureusement, notre guide maîtrise sont sujet… jusqu’au moment où il nous affirme que les rhinocéros sont braconnés pour l’ivoire de leurs cornes !

Repas au lodge, au milieu des japonais revenus de leur tournée puis re-safari mais terrestre cette fois ci. Après la balade en bateau, la version en camion est nettement moins excitante d’autant plus que nous sommes en début d’après midi, l’heure de la sieste pour les mammifères. Le guide, un peu distrait, est moins intéressant, pire, il manque de percuter un éléphant en faisant une marche arrière. La perspective de se faire aplatir par un pachyderme contrarié ne nous enchante pas vraiment. Deux girafes viendront nous faire oublier ces petites contrariétés : on ne peut que rester fasciné par tant d’élégance.


Retour au Zimbabwe dans un bus convoyant quelques autres passagers porteurs de denrées alimentaires, les locaux vont faire leurs courses de l’autre coté de la frontière.

Ce sera peut être la journée la plus chère du voyage mais le jeu en valait la chandelle.


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