Buenos Aires

Buenos aires porte bien mal son nom car l’air y est très pollué. La cause principale de pollution est probablement liée à la vétusté du parc automobile et de transports en commun. Les voitures hors d’âge sillonnent les rues en crachant leurs nuages de fumée et les innombrables bus, eux aussi bien fatigués, sont conduits par des clones de Fangio à grands coups d’accélérations et de freinages. Un piéton à coté d’un feu tricolore au moment du passage au vert doit respirer l’équivalent d’un paquet de Gauloises ! Bien sûr, coté décibels on a aussi sa dose.

De plus, les rues encaissées (les américains nomment cela l’effet canyon) ralentissent le renouvellement de l’air, les trottoirs étroits mettant le piéton en prise directe avec les pots d’échappement.

C’est notre quatrième séjour à Buenos Aires (le plaisir de (re)visiter la ville prend le pas sur la qualité de l’air). L’hôtel où nous étions descendu les fois précédentes ayant rénové ses chambres et donc ses prix, nous changeons de point de chute pour aller du coté de San Telmo, quartier bobo situé entre le centre et La Boca (le mythique stade de foot). Le quartier est charmant avec ses rues pavées, son architecture, sa multitude d’antiquaires, ses terrasses, parcs et une circulation un peu moins dense qu’au centre.

Le souvenir que nous avions de ce quartier datait de notre précédent passage en 2001, crise oblige, l’ambiance y était alors très morose. Aujourd’hui tout a changé, les rues sont animées, on a plaisir à sillonner les rues, musarder dans les boutiques d’antiquités du quartier, ou lézarder dans les parcs en dégustant les productions du glacier du coin.