lundi 25 février 2008

Coût de la vie

L’eau du robinet est potable mais il faut acheter un contenant, une ou deux grandes bouteilles d’eau.

Nous allons faire des provisions au seul supermarché de l’ile, l’endroit semble avoir été dévasté, les rayons sont à moitié vides, pour les frigos c’est encore pire. Il ne reste plus une bouteille d’eau ! Les allées et rayons sont jonchés de vieux emballages, peu d’articles sont étiquetés et les caisses sont à l’ancienne, la caissière tape le prix (comment connait elle les prix? mystère) sur sa caisse… on découvre ce que l’on dépense au moment de payer. Un bon truc pour savoir si un article est cher : c’est celui qui est largement disponible alors que l’autre marque à coté est presque ou complètement vide.

Pour la grande bouteille d’eau nous tentons la petite épicerie juste à coté, elle nous coutera 2,2€ : record battu !

Jour après jour nous achetons les mêmes articles car il n’y a pas de choix et constatons que les prix varient en fonction du bon vouloir de la caissière.

On nous avait prévenu que globalement la vie était chère ici – venant de Tahiti, où la vie est hors de prix, nous n’avons pas fait de réserves avant de débarquer. Erreur, non pas tant au niveau des prix (un poil moins élevés ici quand même) mais au niveau de la disponibilité des articles !

Les denrées sont disponibles en fonction des livraisons qui se font pas air depuis Santiago, un jour c’est une abondance de concombre, le suivant ce sera courgettes… Pour les boissons, la livraison se fait manifestement le mardi ce qui explique les rayons vides le lundi.

Des enfants semblent « aider » dans le magasin, ils sont à la pesée pour les fruits et légumes ou aux caisses pour l’emballage.

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