jeudi 28 février 2008

Mais à quoi pensait le pascuan qui a coupé le dernier arbre ?

L’ile de Pâques est l’un des plus « bel » exemple de désastre écologique de notre planète, je regrette de ne pas avoir emmené l’imposant bouquin intitulé « Effondrements » qui détaille comme des sociétés dont l’ile de Pâques ont précipité leur auto-destruction. L’ile autrefois luxuriante est aujourd’hui presque désertique, on y voit peu d’arbres, le sol érodé suite à la déforestation est couvert d’herbes et autres plantes basses. Quelques arbres ont été replantés, des eucalyptus entre autre. Une petite forêt occupe le sommet d’un des cônes volcaniques voisin de la ville.

Lors de notre tour de l’ile en scooter nous apercevons de la fumée en provenance d’un sommet, à la tombée de la nuit observons au loin les flammes attisées par le vent ; ainsi le peu de végétation restant arrive à brûler. Le lendemain, nous constatons que le forêt est toujours là… ce devait juste être les champs autour.

Coté protection des végétaux, l’ile est déjà tellement dévastée que la douane chilienne, pourtant très pointilleuse aux points d’entrée au Chili continental, ne se donne pas la peine d’inspecter les bagages même lorsque la déclaration de douane précisant que nous sommes en possession de légumes.

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