Kaohsiung

Arrivée à Kaohsiung à l’aube après une traversé assez agitée, en prenant notre petit déjeuner on observe la ville et le port. Il y a déjà beaucoup d’activité, chargement/déchargement de containers, passage de navires de toutes tailles. On voit un peu plus loin des navires de guerre.

La ville de l’autre coté de la baie est encore dans les brumes matinales. Il faut attendre 8h et l’ouverture des douanes pour enfin débarquer. Nous nous mettons en marche en direction d’un hôtel réservé par e-mail. Une fois arrivés à l’adresse indiquée, nous trouvons porte close et un mot avec un n° de téléphone qu’il faut contacter si on souhaite une chambre. Retrait de dollars taïwanais, achat d’une carte de téléphone et tentatives d’appels : ca ne répond pas.

Entre temps on a eu tout le loisir de jauger la ville, la brume matinale se révèle être de la pollution. L’air est jaunâtre et sent le souffre, la respiration est difficile, on a toujours l’impression d’être essoufflés. Le quartier n’est pas très sympathique, pas de boutiques ni de restos, de grandes rues anonymes.

Après deux heure, enfin une réponse ! Il s’avère que personne ne pourra nous rejoindre pour ouvrir l’hôtel avant la fin de l’après midi et pas de solution pour garder nos sacs, pourtant j’avais bien précisé lors de la réservation que nous arrivions le matin.

La nonchalance des expatriés qui tiennent l’hôtel, plus la qualité de l’air, plus l’ambiance dans le quartier nous décident à repartir tout de suite pour un endroit plus accueillant.

Nous traversons la ville jusqu’à la gare (ce qui confirme notre opinion sur l’ambiance) et sautons dans le premier train à destination de Tainan située à une heure plus au nord.