mercredi 7 novembre 2007

Merci msieur Gore Tex

Aujourd’hui : ciel en nuances de gris sombres et averses régulières.

Première idée : visiter l’île d’Iriomote toute proche. Quitte à se balader dans la forêt tropicale humide, on n’est pas à quelques gouttes près. Direction le port pour prendre un bateau pour Iriomote. Raté : il fait trop moche, la mer est trop grosse, le port le plus proche du coin à visiter sur la fameuse île est fermé et il est un peu tard pour envisager de débarquer sur le second port de l’île, à plus d’une heure de bus du premier.

Retour tout penauds au ryokan. On observe le ciel : noir, gris, douche, gris, noir, douche, noir, douche, gris, noir, gris…

Allez, on n’est pas en sucre : en route pour la seconde activité envisagée pour ces jours-ci, location d’un scooter et tour de l’île d’Ishigaki. Certes, on ne profitera pas en chemin des plages de sable blanc pour se baigner, mais les vues peuvent être agréables malgré tout.

Formalités « light » pour louer un scooter. En théorie, les français, allemands et suisses notamment ne peuvent pas louer de véhicule au Japon même en possession d’un permis international en vertu d’un obscur traité de reconnaissance non signé. En pratique, il nous a suffit de montrer notre permis international, pas même accompagné du permis national (formalité minimale requise partout ailleurs) pour louer notre scooter – un effet de la « coolitude » d’Okinawa ?

Démarrage sous l’œil vaguement inquiets des patrons : prise en main de l’engin un peu chaotique, c’est que le trottoir est trempé… et que c’est la première fois que Joe conduit ce genre de machines. Et c’est parti !

Début de balade impecc : on a même le temps d’admirer la mangrove à marée basse avant… la première douche. Elle passe – on sèche au gré du vent et de la vitesse du scooter.

Et deuxième averse. Moins drôle déjà, elle est plus sévère, elle dure. Tout ce qui est protégé par du gore tex est sec ; restent le pantalon, les lunettes, les chaussettes… Ca fait beaucoup !

On atteint Kabira et sa fameuse baie sous une pluie battante – le temps d’un bol de nouilles et l’averse est passée. Balade sur la plage : pas de regret, il est impossible de s‘y baigner normalement, la baie est dédiée à la culture de perles. Reste que cela serait nettement plus gai avec un brin de lumière.

Balade dans la palmeraie en bien mauvais état : la pluie peut visiblement faire de gros dégâts ici.

On écourtera notre balade : pas de tour complet de l’île, on se contente d’admirer la fine bande de terre entre deux baies menant au nord de l’île. Et retour vers le phare : vent violent et vagues impressionnantes – on se croirait en Irlande !

Retour sous la pluie, pour changer…

Allez savoir pourquoi, pas de douche au retour à l’hôtel ce soir-là – séance de séchage global : pour nous et toutes nos fringues, T-shirt exceptés : vraiment, merci msieur gore tex !

Aucun commentaire: