Quand le ciel bas et lourd…

Mais pas question d’ennui ! La guesthouse prête gracieusement des vélos à ses locataires. Nous en enfourchons deux et c’est parti !

Le vélo, c’est bien connu, ça ne s’oublie pas – le problème c’est que la conduite à droite non plus ! Quelques très mauvais réflexes au démarrage de notre première balade, mais finalement, rouler à gauche, on s’y fait. Et puis, au Japon comme ailleurs, les vélos font un peu ce qu’ils veulent : doubler à droite ou à gauche, prendre les sens interdits, griller les feux, avec en prime le droit officiel de rouler sur le trottoir.

Vendredi, direction le port pour réserver nos billets pour la suite du voyage, puis direction l’est de la ville pour visiter les jardins royaux de Shikinaen. Le ciel est noir et gris, mais point de pluie – par contre, quel zèph ! Et comme la ville n’est pas vraiment plate, la balade se révèle finalement assez sportive. Le palais et jardin est modeste mais magnifique. Dommage qu’il y ait si peu de lumière. On s’attarde en espérant une éclaircie mais celle-ci ne viendra qu’à notre sortie du parc – un brin rageant !

Samedi, direction le château de Shirujo, où se déroule un festival. Idem, le château est situé évidemment sur les hauteurs et le vent souffle furieusement aujourd’hui : c’est plutôt du sport. Autour du château, sympathique ambiance de marché aux puces doublé de fête foraine. On regarde passer le début de la procession historique, attraction principale de ce festival, avant de la quitter pour visiter le château. Un spectacle de danses folkloriques de Ryukyu (ancien royaume d’Okinawa) y est présenté, ce qui nous permet d’admirer notamment de magnifiques costumes traditionnels - et la danse bien sûr, bien que cet éloge de la lenteur m’exaspère parfois !