mardi 11 décembre 2007

En allant vers le sud

Nous prenons le train de Da Nang à Ho Chi Minh ville. Comme il n’y avait plus de place dans le rapide (le train de la réunification), nous nous rabattons sur un train plus lent mais qui a le bon gout d’arriver à une heure décente à Saigon. Le train mettra 22h30 pour parcourir 960km soit une vitesse moyenne de 43km/h. Il n’y a qu’une voie et le train doit faire de fréquents arrêts pour laisser la priorité aux autres, il stoppe par ailleurs à toutes les gares. La lenteur est plutôt agréable, nous permettant de profiter tranquillement du paysage. En allant vers le sud nous voyons apparaître entre les rizières des plantations de canne à sucre, des palmiers et des vergers.

Le train est vétuste et sale et le personnel fume dans les couloirs en trainant des savates et pionce dans les compartiments inoccupés sans se soucier de la crasse ambiante.

Les wagons sont quasi vides, nous ne sommes que deux dans le compartiment. La porte s’entrouvre régulièrement, des passagers en classe assise cherchent un coin pour roupiller quelques heures (avec l’assentiment du nonchalant chef de wagon). L’un d’eux viendra squatter une couchette quelques heures dans notre compartiment avant de repartir sans un mot.

Nous avions fait des provisions de pain, de Vache qui rit et de bananes en prévision des repas mais des plateaux repas sont gracieusement offerts. Sur l’emballage des couverts figurent en anglais les inscriptions « bon appétit » et « bonne chance », c’est rassurant ! Nous mangeons ce qui nous inspire, c'est-à-dire peu de choses puis attaquons nos propres provisions.

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