Saigon

Nous arrivons à Saigon (la gare d’Ho Chi Minh ville se nomme Saigon) en milieu de matinée. Le quartier concentrant les hôtels pour touristes se situe à 3km que nous parcourons à pied au milieu d’une circulation frénétique. Ici, les rues sont larges et le trafic dense, c’est encore plus impressionnant qu’à Hanoi. La température nous rappelle que nous sommes dans le sud du pays, il fait lourd et le moindre effort se traduit par une sévère suée. Nous prenons le temps de choisir un hôtel où nous nous sentirons bien, le premier testé est recommandé par le « Let’s Go » mais il a depuis doublé ses tarifs… la patronne nous fait remarquer que son hôtel est très bien et que nous ne trouverons pas moins cher ailleurs, on relève le défi. Le deuxième hôtel visité est 5 dollars moins cher mais les chambres ne nous conviennent pas. Le troisième sera le bon, en insistant un peu nous obtenons une grande et lumineuse chambre climatisée avec balcon et vue dégagée (un luxe dans ce pays adepte des chambres sans fenêtre) dans une ruelle sans circulation (deuxième luxe encore plus rare) pour 18 dollars.

Ce qui est frappant ici par rapport à Hanoi, c’est l’indifférence des commerçants envers les touristes. Pas de rabatteurs, pas de vendeur insistants et pas beaucoup de marge pour négocier les prix. Autre différence notable, on trouve partout à HCMV des copies de CD, DVD, jeux, livres et guides de voyage (principalement Lonely Planet mais aussi Routard et Rough Guide).

La ville n’est pas agréable, trop de circulation, trop chaud, trop pollué et pas de charme. Le salut viendra de notre chambre, d’un tour dans le delta du Mékong et d’un excellent restaurant indien caché dans la ruelle d’à coté.